
Mauvaises herbes ??
Déf : « Locution Française désignant une plante ou une personne considérée comme indésirable »
On ne « pousse » pas tous de la même façon.
Nous n’avons pas les mêmes racines, la terre qui nous a vus naitre et où nous avons grandi n’a pas les mêmes propriétés.
Puis au long de notre vie, nous n’avons pas tous la chance de rencontrer une météo favorable à notre développement.
A l’instar de certaines plantes, les personnes peuvent se voir affublées d’une étiquette due à une différence. Ils ne correspondent pas à la « norme », ne rentrent pas dans les cases.
On les qualifie de « trop » : trop bruyants, trop fragiles, trop violents, trop immatures, trop sensibles, trop instables.
A l’inverse, ces « trop » se transforment parfois en « pas assez » : pas assez autonomes, pas assez concentrés, pas assez calmes, pas assez rapides, pas assez volontaires, ... .
Cependant comme tout jardinier, toute personne s’intéressant à la nature humaine l’observe rapidement :
« Mes amis, retenez ceci, il n’y a ni mauvaises herbes ni mauvais hommes. Il n’y a que de mauvais cultivateurs. »
( Victor Hugo ).
J’ai vu une fleur sauvage.
Quand j’ai su son nom,
Je l’ai trouvée plus belle.
(Haïku japonais)
Les mauvaises herbes n’existent pas!
Elles dérangent souvent car elles peuvent être embarrassantes, envahissantes, indomptables. Elles semblent inutiles, improductives, même parfois nocives.
Pourtant ce que l’on considère comme de la « mauvaise herbe » est seulement une plante que nous n’avons pas comprise.
Chaque élément de la nature a un rôle dans l’écosystème, ainsi qu’une fonction, des vertus et des bienfaits qui ne demandent qu’à être identifiés.
Les mauvaises herbes possèdent une force extraordinaire de résilience et d’adaptabilité à leur environnement. Elles auraient beaucoup à nous apprendre.
Rien n’est « mauvais » en soi, les « mauvaises herbes » ne demandent qu’à être reconnue et à trouver un environnement leur permettant de s’épanouir et d’exprimer toutes leurs vertus.